mercredi 23 septembre 2020

Covid-19. Ce n'est plus la même maladie.

MAJ de la page : Coronavirus 


Shantel & Areti Ketime, Dysi Ki Anatoli (Est et Ouest) (2015) 

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Dr Nicole Delepine, pédiatre, oncologue, Il ne faut pas faire de test lorsqu'on est asymptomatique (LCI, 17 septembre 2020) 
 

Dr Alexandra Henrion-Caude, généticienne. L’épidémie est terminée ! (10 septembre 2020)


Dr Alexandra Henrion-Caude, généticienne, La vaccination contre la grippe peut favoriser les infections respiratoires (RT France, 18 septembre 2020) 

L'interférence virale dérivée du vaccin était significativement associée au coronavirus


Dr Jean-Luc Gala, Infectiologue chef de clinique à l’UCL, Ce ne sont que des cas sporadiques (22 septembre 2020) 


Appel de 24 soignants belges. Stop à la politique de la peur et aux mesures disproportionnées (Initiatives citoyennes, 4 septembre 2020) 
Suite 2 / 3 


Pr. Jean-François Toussaint, On a connu quelque chose de 300 fois plus puissant en mars, voilà où nous en sommes (Sud Radio, 17 septembre 2020)


Pr. Christian Perronne, On instrumentalise la peur (Sud Radio, 22 septembre 2020)


Pr. Laurent Toubiana, Il y a ce que l'on appelle une traîne épidémique et des cas sporadiques. La théorie de la deuxième vague est une théorie complètement folle. (Radio Classique, 19 septembre 2020)




COVID19: Débunkage du narratif officiel
Par Agnès Bouria, pharmacienne
Chers amis et compagnons de ré-information,
Je vous propose 10 points de débunkage à propos du narratif officiel de la crise sanitaire et des croyances du grand public autour du Covid :
1) Le covid19 est un virus dangereux 
2) Le virus est inconnu 
3) Il n’y a pas de traitements 
4) Toutes les personnes touchées ont des séquelles 
5) Il va y avoir/ on assiste à une deuxième vague 
6) Il y a une augmentation des « cas » 
7) Il faut imposer des règles à tout le monde pour protéger les personnes vulnérables 
8) Le vaccin est LA panacée, notre « seule chance » 
9) Le confinement et le port du masque obligatoire sont des solutions efficaces 
10) Les autorités savent ce qu'elles font 
(...) C’est pourquoi, en conclusion, il est urgent de mettre fin à cette hystérie politico-médiatique ainsi qu’aux mesures sanitaires contre-productives, anti-démocratiques et sans fondements médicaux ni scientifiques.



Message d'alerte international de professionnels de santé aux Gouvernements et Citoyens du Monde (16 septembre 2020) 
  

TV hypnose (La 2e vague arrive, la 2e vague arrive, ...)


‘Il y a des preuves qui montrent que les Suédois possèdent une immunité contre le Covid-19. Grâce également aux autres mesures prises pour enrayer la propagation du virus, la maladie semble avoir été contenue.’
C’est en tous cas ce qu’affirme Kim Sneppen, professeur de biocomplexité à l’Institut Niels Bohr (Copenhague), dans le journal Politiken. L’Institut s’est notamment fait un nom grâce à ses études sur les ‘super-contaminateurs’. Il s’agit de petits groupes de personnes au sein d’une population qui infecte un nombre disproportionné d’autres personnes.
La pandémie serait donc terminée en Suède, même si le pays ne s’approche pas des 60% nécessaires pour atteindre l’immunité collective. Selon les chiffres de Our World in Data, la Suède a enregistré une moyenne de 23 cas par million d’habitants et par jour la semaine dernière, contre 61 au Danemark et 20 en Norvège, qui compte moitié moins de population.

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Pr. Didier Raoult, Evolution de l’épidémie; Les mutants; Evaluation des tests PCR; L'HCQ dans le monde (IHU, 22 septembre 2020)
Source des données mondiales : 

En Europe il y a un phénomène particulier : l'augmentation de cas sans augmentation de la mortalité. (...) L'épidémie n'a plus rien à voir avec ce qu'on a vu au printemps, c'est une autre maladie. (...)

Comparaison entre le printemps de l'épidémie et l'automne.
Ce n'est pas la même maladie. 

En Afrique le taux de mortalité est incroyablement bas. (...) Tout le monde prend des antipaludéens et la plupart (que ce soit la quinine, la privaquine, l'artésimine, la chloroquine, l'hydroxychloroquine) ont une activité contre le virus. (...) Il y a 4,8 milliards de gens qui vivent dans des pays ou on recommande ou on accepte de donner de la chloroquine. (...) Il y a une différence de mortalité factuelle entre la Floride et Cuba, qui ont davantage de médecins et traite avec l'HCO. 
Faut pas dire qu'il n'y a pas de mutant, c'est pas vrai ! (*)
Une étude parue le 29 août (**) montre un mutant qui a perdu un gêne, ORF8, le même qui avait aussi disparu dans le premier SARS, on avait alors compris qu'il avait perdu sa pathogenèse avec le gêne. (...)

(*) La variante ∆382 du SRAS-CoV-2 semble être associée à une infection plus bénigne. Les effets cliniques observés des délétions dans ORF8 pourraient avoir des implications pour le développement de traitements et de vaccins.
(**) Je peux comprendre l'espoir nourri par certains experts d'un virus moins dangereux , mais aucun argument scientifique ne vient étayer cette théorie, hélas. Olivier Veran. 

Les 7 mutants "Marseillais" sont maintenant 33. 

Il semble y avoir des petites épidémies qui se font avec ces mutants puis qui disparaissent, avec des formes moins graves. Il y a des mutations avec cet ORF8, avec le gêne permettant de répliquer le virus, la polymérase, et d'autres jouant un rôle dans la pathogénicité, et donc il y a un phénomène de mutation accéléré, (...)
A Marseille, dans la population (***) depuis deux  trois semaines il n'y a changement ni en réanimation, ni dans les cas nouveaux, ni dans la mortalité. 

(***) Précision importante. (Les voyageurs étrangers, notamment en provenance du Maghreb, ne sont pas, et ne doivent pas être pris en compte pour avoir une photographie conforme à la situation régionale. Qu'en est-il à Paris ?)

 
Courbe des « Ct », ou « Cycle Threshold »
nombre de cycles d’amplification.

Chez nous le Pr. Bernard La Scola a cultivé 5 000 prélèvements pour isoler plus de  2 000 virus, afin de déterminer le bon nombre de Ct. C'est pourquoi depuis le début le Ct à Marseille est de 35, à partir de 35 on sait qu'il n'y plus de virus. (...) 
On peut voir sur cette courbe qu'au début on a 100% de prélèvements positifs, avec des Ct inférieurs à 16 Ct (on peut alors faire le génome directement dessus), à 26 Ct, 50% de gens portent encore des virus (800 000 particules virales par prélèvements), à 30 Ct, il y a encore 20% de culture positives. 
Les tests de dépistages doivent avoir une grande sensibilité (****), pour pouvoir détecter un maximum de cas, quitte ensuite à les contrôler, si vous laissez passer un grand nombre de personnes positives le test n'est pas un test de dépistage. 

(****) La spécificité des tests détermine le taux de faux positifs (une spécificité de 97% équivaut à 3% de faux positifs) et la sensibilité celui de faux négatifs. Dans de précédentes vidéos le Pr. Didier Raoult rapportait avoir constaté des Ct de 42 pratiqué par des labos externes en vérifiant jusqu'à 40 % de faux positifs. Ici il prend le contre-pied de ceux qui veulent au contraire diminuer le Ct en dessous de 35 (pour minimiser les faux positifs).


Méta-analyse des dérivés de la chloroquine sur la mortalité de la Covid-19. 

Dans les études cliniques le risque de mortalité est divisé par deux par l'utilisation des dérivés de la chloroquine. (...) Idem pour les excrétions virales qui sont également divisés par deux. 


Matthieu Millon, Hyrdoxychloroquine et COVID-19 : efficace seulement à Marseille ? (23 septembre 2020)

* * *

Baisser le seuil de détection des tests RT-PCR du Covid-19 pour mieux dépister les individus contagieux.
Par Xavier Boivinet, 15 septembre 2020 - Industrie Techno 

Tests de diagnotic ultra sensibles, les tests RT-PCR sortent positifs même pour des individus qui portent trop peu de virus pour être encore contagieux. Pour en faire de meilleurs tests de contagiosité, certains appellent à baisser leur seuil de détection. Est-ce une bonne idée ? Quelles sont les limites de cette solution ? Décryptage.

Pas de place pour la nuance. C’est positif ou négatif. Le résultat d’un test de dépistage du Covid-19 par RT-PCR est binaire, sans aucune indication sur la quantité de virus présent - la charge virale - et sans hiérarchisation.
Pour Sylvie Van der Werf, responsable du centre national de référence des virus respiratoires de l'Institut Pasteur, cela a quelque chose de « problématique » : « Un résultat positif proche du seuil de détection, donc avec très peu de virus, est rendu avec le même poids qu'un autre avec un Ct à 12 ou 15, synonyme d’une positivité certaine et d’une contagiosité potentiellement très forte. »
Ce qui est lourd de conséquences si l’on utilise la RT-PCR pour évaluer la contagiosité des individus : une analyse publiée par le New-York Times le 29 août estime que, sur des ensembles de cas testés positifs – et donc placés en isolement - cet été sur la côte Est des Etats-Unis, 85% à 90% n’étaient pas contagieux ! Si ces chiffres ne peuvent être généralisés, ils illustrent un écueil majeur de l'usage des tests RT-PCR de diagnostic comme tests de contagiosité.

Cycles d'amplification
Le « Ct », ou « Cycle Threshold » est le nombre de cycles d’amplification nécessaires afin d’atteindre une valeur seuil de fluorescence, qui permet de déclarer que l’échantillon est positif au Sars-CoV-2. C’est le principe d’une PCR : dupliquer des séquences génétiques virales contenues dans un échantillon prélevé chez un patient au cours de cycles d’amplification successifs, jusqu’à pouvoir les détecter grâce à des marqueurs fluorescents.
S’il y a beaucoup de virus dans l’échantillon d’origine, il suffira d’un petit nombre de cycles pour atteindre le seuil de fluorescence : le Ct sera petit. A l’inverse, une faible charge virale exigera un grand nombre de cycles : le Ct sera élevé. Tels que pratiqués aujourd’hui, les tests RT-PCR considèrent comme positif tout échantillon ayant un Ct allant jusqu’au maximum prévu par le fournisseur de la machine et du kit de réactifs, soit souvent plus de 40. [!]
Autrement dit, même une très faible charge virale donne un résultat positif. Cette haute sensibilité est bienvenue pour un diagnostic mais elle donne une information erronée pour identifier une personne contagieuse.

Baisser le Ct ? Oui mais à combien ?
Face à la trop haute sensibilité des tests RT-PCR pour un test de contagiosité, certains appellent à réduire le seuil au-delà duquel un patient est considéré comme positif. C’est le cas de chercheurs interrogés pour l’article du New York Times.
C’est aussi le cas de Bernard La Scola, professeur de microbiologie à l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée infection à Marseille, favorable à une révision des règles d’interprétation avant de rendre le résultat du test : « Je serais d'avis de définir un Ct au-delà duquel le patient n’est plus considéré comme positif, ajoute-t-il. Le résultat rendu doit être utile et aider à prendre des décisions pertinentes. »
A combien faudrait-il baisser le Ct seuil au-delà duquel un patient n’est plus considéré comme positif ? Ou plus exactement, considéré comme présentant un risque faible de transmettre le virus. Certaines recherches effectuées depuis le début de la pandémie offrent des premières pistes.

Comparaison avec une culture virale
Plusieurs études ont étudié la corrélation entre le Ct obtenu sur un prélèvement positif au Sars-CoV-2 et la possibilité de cultiver le virus présent dans l’échantillon sur des cellules in vitro – une condition nécessaire mais non suffisante pour que l’échantillon soit infectieux.
Un article pré-publié sur le site medRxiv en juillet dernier en fait la synthèse. « Aucune culture virale n’a été obtenue à partir d’échantillons […] avec des Ct inférieurs à 24 ou 34, indiquent les chercheurs. La possibilité de cultiver du virus décroit lorsque les Ct augmentent. »
Considérée dans cette synthèse, une étude réalisée à l’IHU Méditerranée infection à Marseille a été publiée le 27 avril dans la revue European Journal of Clinical Microbiology & Infectious Diseases. Premier auteur, Bernard La Scola explique que sur les 183 échantillons analysés, il n’est plus possible de cultiver du virus in vitro lorsque le Ct dépasse 34. « Nous avons poursuivi depuis et avons aujourd’hui beaucoup plus de prélèvements qui confirment ces résultats », assure-t-il.
Plus récemment, des résultats similaires ont été rapportés par des chercheurs de l’Agence de santé publique anglaise dans un article paru le 13 août dans Eurosurveillance : « La probabilité de cultiver du virus chute à 8 % dans des échantillons pour lesquels le Ct est supérieur à 35. »

Des Ct pas très accordés
Une difficulté empêche toutefois de graver dans le marbre une valeur de Ct au-delà de laquelle un patient pourrait être considéré comme non contagieux : « Les Ct ne sont pas des valeurs absolues », souligne M. La Scola.
« Pour un même échantillon, ils seront différents d’un laboratoire à l’autre et ne peuvent pas être comparés de manière systématique », ajoute Laurence Prots, directrice de l'Unité Fonctionnelle de Microbiologie Cerballiance Alpes Maritimes, pour qui vouloir tirer des conclusions concernant la contagiosité à partir des Ct est une « fausse bonne idée ».
En effet, les valeurs de Ct dépendent de nombreux paramètres qui vont de la qualité du prélèvement à la méthode d’extraction pour purifier l’ARN présent dans l’échantillon prélevé, en passant par le gène cible considéré, les réactifs et la machine PCR…

Symptômes, chronologie et biologie médicale
De plus, un écueil majeur de ce type de raisonnement vient du moment auquel est effectué le test par rapport à l’infection. Un patient testé trop tôt - avant l’apparition des symptômes - aura une charge virale faible et un Ct élevé.
Interpréter son test comme négatif serait une erreur majeure puisque ce même patient pourra avoir une charge virale beaucoup plus élevée et être très infectieux 48 heures plus tard, à l’apparition des symptômes.
« La contagiosité d’un patient doit être évaluée à partir des informations cliniques, de son historique, et des résultats de la biologie médicale », insiste Mme Prots.

La RT-PCR quantitative pour mettre tout le monde d’accord ?
La variabilité des Ct et la difficulté de comparer les résultats d’un laboratoire à l’autre sont d’ailleurs illustrées dans la synthèse de la littérature scientifique citée précédemment : les Ct au-delà desquels il devient difficile de cultiver du virus sur des cellules in vitro varient de 24 à 34…
Les scientifiques consultés s’interrogent tout de même sur la valeur de 24, qui paraît particulièrement basse. « Dans notre laboratoire, avec un Ct de 25 nous parvenons à cultiver le virus dans 70 % des cas, remarque M. La Scola. A l’évidence, les patients sont contagieux. »
Pour lever les incertitudes et comparer les résultats d’un laboratoire à l’autre, une solution pourrait venir de l’utilisation non pas du Ct, mais de la charge virale de l’échantillon - exprimée en nombre de copies du génome par millilitre - obtenue grâce à une analyse RT-PCR quantitative. De quoi, peut-être, mettre tout le monde d’accord.

  

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