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samedi 2 décembre 2017

M&M (Macron et Monsanto)

MAJ de la page : Emmanuel Macron / Monsanto

La décision de l’Union européenne de prolonger de cinq ans la licence du glyphosate laisse un goût amer. Les nombreux manquements mis au jour plaident en faveur d’une révision du processus européen d’homologation des pesticides.
Le Temps, Pesticides, le fiasco de l’évaluation, Le Temps, le 27 novembre 2017
Lire aussi : RTS, Des résidus de glyphosate trouvés dans environ un tiers des aliments, le 5 octobre 2017 

Emmanuel Macron a assuré, lundi 27 novembre, que la France interdirait l’utilisation du glyphosate « dès que des alternatives auront été trouvées, et au plus tard dans trois ans ». (...)
« C’est assez curieux de parler de “quand on aura une alternative”, comme si le glyphosate existait depuis toujours ! », ironise Bertrand Omon, ingénieur agronome (...)
« [un] désherbant [naturel] a été testé avec succès par la Direction des routes de l’ouest, et M. Le Verger assure aujourd’hui que son efficacité est « équivalente à celle du glyphosate » [mais il est indisponible en raison d'un blocage administratif].
Le Monde, Quelles sont les alternatives au glyphosate ?, le 28 novembre 2017
Lire aussi : RTS, Cultiver sans glyphosate est possible, expliquent des agronomes bernois, 29 août 2016

Et "en même temps" "le ministère de l'Agriculture refuse toujours d'autoriser des alternatives aux pesticides" !
Bastamag, le 28 novembre 2017

Un bel exemple d'enfumage ou plutôt d'épandage chimique. Que peut-on en déduire ?
Comment peut-on nier l'existence de ce à quoi on refuse l'emploi ? (Si on refuse l'utilisation d'alternatives c'est bien que ces alternatives existent).
Soit Macron est un idiot, soit il a une idée derrière la tête. En parlant d'alternatives Macron pense sans doute à une alternative chimique, semblable au Roundup de Monsanto, en excluant le recours aux produits naturels - qui ont le double désavantage (pour les transnationales et les corrompus) de préserver la santé et le porte-monnaie des agriculteurs comme des consommateurs.
Parions qu'avant trois ans le glyphosate sera remplacé par un nouveau produit Bayer/Monsanto certifié sans risques pour la santé (par leur "ghostwriting"), pour leur plus grand profit - la molécule du glyphosate étant tombé dans le domaine public en 2000.



* * *

Quand le ministère de l’Agriculture refuse toujours d’autoriser des alternatives aux pesticides
Par Sophie Chapelle, le 28 novembre 2017 - Bastamag 

La répression des fraudes envisage t-elle d’interdire les alternatives aux pesticides chimiques ? Des contrôles ont été menés en juillet dernier par les directions départementales de la protection des populations, dans des magasins Botanic de Saint-Etienne (Loire) et de Villeneuve-lès-Avignon (Gard). Les agents ont demandé le retrait des « purins de consoude » figurant dans le rayon des engrais. Le savon noir, connu comme un allié précieux des jardiniers bio du fait de ses propriétés antiseptiques et insecticides, a lui-aussi été visé par le contrôle, comme en témoigne un document qu’a pu consulter Basta !.

Comment expliquer ces contrôles visant ces préparations naturelles qui remplacent les pesticides et insecticides chimiques souvent cancérogènes ? Des organisations environnementales se sont procurées un document de la répression des fraudes (DGCCRF) [1]. Il est mentionné que les substances comme la consoude, le savon noir, mais aussi la fougère, la bardane ou l’origan qui n’ont pas été approuvés par un règlement européen ne peuvent être commercialisées [2]. « Il ne tient qu’au ministre de l’Agriculture de faire en sorte que ces alternatives soient enfin autorisées », réagissent une vingtaine d’organisations dans un communiqué commun [3].

mardi 24 octobre 2017

Le Roundup face à ses juges

MAJ de la page : Monsanto


Marie-Monique Robin, le Roundup face à ses juges (2017)

À la lumière du procès symbolique de Monsanto tenu en 2016, Marie-Monique Robin expose l’ampleur du scandale sanitaire lié au Roundup, herbicide le plus vendu au monde. Un réquisitoire accablant, paroles de victimes et d'experts à l'appui.

C’est l’histoire d’une colère citoyenne, jusque-là quasi inaudible, et d’une lutte contre un écocide, ou crime contre l'environnement, commis en toute impunité par la firme championne des OGM. En octobre 2016, à La Haye, victimes et experts témoignent – une première – devant le Tribunal international Monsanto, au fil d’un édifiant procès symbolique contre le Roundup, l’herbicide le plus vendu au monde, et sa très toxique molécule active, le glyphosate. Cette année-là, quelque 800 000 tonnes de ce "tue-tout" (son surnom en espagnol) ou de ses génériques ont été déversées sur la planète. Si la multinationale a refusé de comparaître, les victimes ont raconté à la barre les conséquences de son épandage : malformations des enfants, cancers, maladies respiratoires ou rénales et destructions environnementales. Éclairé par des scientifiques, cet accablant réquisitoire révèle l’ampleur de ce scandale sanitaire, qu’illustrent des reportages bouleversants sur la tragédie en cours, de la France à l’Argentine en passant par les États-Unis et le Sri Lanka – premier pays à interdire le glyphosate. "Ce pulvérisateur nous a apporté la mort, alors qu’on voulait simplement gagner notre vie", lâche, amer, un riziculteur sri-lankais contaminé.

Lanceuse d’alerte

Presque dix ans après son enquête "Le monde selon Monsanto", Marie-Monique Robin démontre, faisceau de preuves à l’appui, l’extrême nocivité du Roundup, à l’heure où l’Union européenne doit décider de prolonger ou non l’autorisation du glyphosate sur le marché. Déclaré en mars 2015 "cancérigène probable" par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ), et reconnu comme tel par des études scientifiques secrètes commanditées par Monsanto, l’herbicide, omniprésent dans l’eau, l’air, la terre et les aliments, est aussi un perturbateur endocrinien, un antibiotique et un chélateur de métaux – il séquestre les minéraux. Face au silence coupable des agences de santé et à l’inertie des gouvernements, le film, à travers ce procès, montre également la mobilisation à l’œuvre de la société civile mondiale pour faire reconnaître l’écocide. L’enjeu ? La poursuite au pénal des multinationales dont les activités menacent la sûreté de la planète et la santé des hommes.
Source : Arte
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Livre pour approfondir le sujet : Le Roundup face à ses juges, Ed. La Découverte, 2017
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“Le Roundup face à ses juges” entretien avec Marie-Monique Robin

Lire aussi : Dans une note interne, Monsanto a affirmé qu’il existe un lien entre glyphosate et cancer, Daily Geek Show, octobre 2017 / Glyphosate, les enjeux d'un vote crucial, Le Temps, 24 octobre 2017


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En trente ans, plus de 75% des insectes ont disparu en Europe
Le 19 octobre 2017 - Le Temps

Les chercheurs sont formels: la chaîne alimentaire est menacée. Les pesticides agricoles sont soupçonnés d'être à l'origine de cette hécatombe

La biomasse des insectes volants, essentiels aux écosystèmes, a diminué de plus de 75% en près de trente ans en Allemagne, sans que les scientifiques ne parviennent à en déterminer la cause avec certitude. L'analyse de ces données permet d'estimer que cette hécatombe touche toute l'Europe.
Les chercheurs, qui ont mené leur étude dans des zones protégées en Allemagne depuis 1989, suspectent les pesticides agricoles d'être responsables de ces chiffres préoccupants.
Selon leurs conclusions publiées cette semaine dans la revue Plos One, ce fort déclin a été observé quels que soient les changements météorologiques, l’utilisation des sols ou les caractéristiques de l’habitat.
Les entomologistes ont avancé que des facteurs à grande échelle devaient être impliqués, nécessitant des recherches supplémentaires pour les identifier. Ils ont également plaidé pour une évaluation géographique de ce déclin et de son impact potentiel sur l’écosystème.
Les insectes volants jouent en effet un rôle crucial dans la pollinisation de 80% des plantes sauvages et dans l’alimentation de 60% des espèces d’oiseaux.

dimanche 8 octobre 2017

La désinformation selon Monsanto

MAJ de la page : Monsanto



Monsanto ghostwriting (France TV info, octobre 2017)



La désinformation selon Monsanto
Par Sylvia Revello, le 6 octobre 2017 - Le Temps

Dans un second volet des «Monsanto Papers», «Le Monde» révèle comment la firme américaine manipule des scientifiques et des agences de réglementation pour éviter que le glyphosate soit classé «cancérogène probable». Les réseaux s’indignent

Les «Monsanto Papers» refont surface. Dans une enquête publiée depuis mardi, Le Monde révèle la vaste opération de désinformation menée par le géant de l’agrochimie Monsanto pour contester la toxicité du glyphosate. La firme américaine serait coutumière du ghostwriting, autrement dit de l’écriture fantôme: elle aurait rémunéré des scientifiques pour signer des articles coécrits par ses employés. Une pratique considérée comme une «forme grave de fraude scientifique». La multinationale manipulerait aussi les organes de réglementation.

Les «Monsanto Papers» contiennent plusieurs milliers de documents internes (contrats confidentiels, courriels ou encore mémos stratégiques) rendus publics suite à une série de procédures judiciaires menées aux Etats-Unis. Le quotidien français en avait déjà révélé un premier volet en juin dernier.

«Cancérogène probable»

Commercialisé depuis 1974, notamment sous le nom de Roundup, l’herbicide glyphosate a fait le succès du géant américain, dont le siège pour l’Europe et le Moyen-Orient est situé à Morges. Il est aussi devenu la cible des milieux environnementaux, qui tentent d’obtenir son interdiction, et fait l’objet de nombreuses controverses scientifiques. Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) des Nations unies le considère comme un «cancérogène probable» pour l’homme depuis mars 2015. Ce qui n’est pas le cas d’organes de recommandation tels que l’Agence de protection de l’environnement américaine ou l’Autorité européenne de sécurité des aliments. Et pour cause: pour rendre leurs conclusions, elles se sont largement fondées sur des données confidentielles fournies par Monsanto, contrairement au CIRC. Elles ont également tenu compte d’«études secrètes – et parfois suspectes – de l’industrie», tout en en écartant d’autres sans raison.

«Ghostwriting» dans la presse

Dans cette guerre de la désinformation, la tactique de Monsanto pour allumer des «contre-feux» est édifiante. Il y a d’abord le cas récent du biologiste américain Henry Miller. Membre de la Hoover Institution, liée à l’Université Stanford dans la Silicon Valley, le scientifique signait régulièrement des tribunes en faveur des OGM dans le Wall Street Journal, le New York Times ou encore Forbes. En août dernier, ces journaux ont rompu leur collaboration. Pourquoi? «Ils se sont aperçus que certains écrits de Henry Miller étaient en réalité concoctés par une équipe dédiée chez Monsanto», détaille Le Monde, qui précise que le scientifique et la compagnie collaboraient, semble-t-il, depuis février 2015.

lundi 21 novembre 2016

Les pollutions invisibles






Documentaires LSD, La série documentaire par Perrine Kervra
Les pollutions invisibles (14-17 novembre 2016)
1/4 Les mercuriens
2/4 Les paysans malades des pesticides
3/4 Mines d’uranium, le Limousin face à son passé
4/4 Henri Pézerat, l’homme de l’amiante : le temps des prises de conscience

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Le cerveau assiégé par les perturbateurs endocriniens
Par Stephane Foucart, le 20 juin 2016 - Le Monde

Les perturbateurs endocriniens n’ont pas seulement des incidences sur les maladies hormonales « classiques ». Ils ont aussi un impact sur nos cerveaux et notre quotient intellectuel.

En 2015, Edward Dutton (université d’Oulu, Finlande) et Richard Lynn (université d’Ulster, Royaume-Uni) publiaient, dans la revue Intelligence, une étude, passée inaperçue, mais dont les journaux auraient, peut-être, pu faire quelques manchettes. L’affaire est en effet d’une importance cardinale : les deux chercheurs documentaient, pour la première fois, une chute du quotient intellectuel (QI) moyen en France. Selon leurs estimations, ce dernier aurait perdu près de quatre points entre 1999 et 2009. A l’échelle d’une population, c’est énorme.

Ce genre de travaux essuie généralement un haussement d’épaules ou un revers de main. D’autant plus qu’en l’occurrence les auteurs ont fondé leurs calculs sur un petit échantillon de quatre-vingts personnes. Mais, à bien y regarder, l’étude des deux chercheurs britanniques mérite au contraire toute notre attention.

Plusieurs raisons à cela. La première est que, s’il est reproduit et confirmé par d’autres études, ce résultat signale la première inversion, en France, de la tendance séculaire qui voit augmenter régulièrement l’indice d’intelligence individuelle – c’est-à-dire, pour éviter de parler d’« intelligence », de l’amélioration des compétences cérébrales, au sens quasi mécanique du terme. La deuxième raison de prendre au sérieux les résultats de MM. Dutton et Lynn est que cette inversion de la tendance à l’augmentation du QI est également constatée en Norvège, au Danemark, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Australie, en Suède…
Source (et suite) du texte : Le Monde

jeudi 13 octobre 2016

Monsanto est-il coupable d'«écocide»?

MAJ de la page : Monsanto

Monsanto est-il coupable d'«écocide»?
Interview de Valérie Cabanes par Pascaline Minet, le 13 octobre 2016

Un faux tribunal va bientôt juger l’entreprise agrochimique Monsanto à La Haye. Objectif de la mise en scène: faire évoluer le droit international par rapport aux atteintes à l’environnement
   
C’est le grand méchant loup de l’agriculture moderne: l’entreprise américaine Monsanto – dont le rachat par le groupe allemand Bayer a été annoncé il y a quelques semaines – se retrouvera sur le banc des accusés les 15 et 16 octobre prochain à La Haye aux Pays-Bas.

Lire aussi: Bayer-Monsanto, le mariage sulfureux

Les faits qui lui sont reprochés? «Depuis le début du XXe siècle, cette multinationale a commercialisé des produits hautement toxiques qui ont durablement contaminé l’environnement et rendu malades ou causé la mort de milliers de personnes dans le monde», indique le site Internet du Tribunal Monsanto. Parmi les produits incriminés figure notamment l’un des composants de l’agent orange, qui fut déversé par l’armée américaine sur les forêts durant la guerre du Vietnam et qui aurait occasionné des cancers et des malformations infantiles, mais aussi le Lasso, un dangereux herbicide aujourd’hui interdit en Europe, ou encore le Roundup, désherbant le plus vendu au monde, soupçonné d’être cancérigène.

Lire aussi: Le désherbant Roundup classé cancérogène

Mais qu’on ne s’y trompe pas: ce procès n’a rien d’officiel. Organisé par des organisations de protection de l’environnement et des droits humains, il se tiendra dans une école de sciences sociales et non dans les locaux de la Cour pénale internationale (CPI), également sise à La Haye. Monsanto affirme dans une lettre ouverte qu’il s’agit «d’un événement orchestré, une parodie de procès où des dénigreurs de la technologie en agriculture et de Monsanto jouent à la fois l’organisateur, le juge et le jury.» La juriste Valérie Cabanes, auteure de l’ouvrage récent «Un nouveau droit pour la terre»*, et qui participera à ce tribunal pas comme les autres, explique en quoi il peut servir à redéfinir le droit de l’environnement.

Le Temps: Pourquoi organiser un faux tribunal pour juger Monsanto?

Valérie Cabanes: Le but n’est pas de procéder à un lynchage populaire: ce procès ne sera pas seulement celui de Monsanto, mais plus globalement celui de l’agriculture industrielle. Ce type d’agriculture pollue, contribue au réchauffement climatique et au déclin mondial de la biodiversité, il occasionne des violations des droits humains. Malheureusement, ces agissements sont encore mal reconnus par le droit international et font rarement l’objet de poursuites. L’objectif du tribunal est d’identifier les lacunes du droit par rapport à ce type d’atteintes à la planète, tout en sensibilisant le plus large public à ces problématiques.

mercredi 21 septembre 2016

Le cartel des empoisonneurs contre la planète

Monsanto+Bayer=MoBay : le cartel des empoisonneurs contre la planète 
Par Vandana Shiva, le 8 septembre 2016 - The Asian Age / Le Partage (trad.)


L’Inde est embourbée dans une controverse artificielle créé par Monsanto à propos de la première culture génétiquement modifiée, censée avoir reçu le feu vert pour sa commercialisation. Impliquée dans des litiges sur plusieurs fronts, Monsanto tente de contourner nos lois sur les brevets, la loi de protection de la variété végétale, celles sur les droits des agriculteurs, sur les produits de base et sur la concurrence. Elle se comporte comme s’il n’y avait, en Inde, aucun parlement, aucune démocratie, aucune loi souveraine  à laquelle elle devrait obéir. Ou tout simplement, elle s’en moque.

Sur un autre terrain, Monsanto et Bayer sont en train de fusionner. Elles ont déjà dans le passé formé une seule entité appelée MoBay (MonsantoBayer), digne héritière du cartel d’empoisonneurs IG Farben. Les participations majoritaires de ces deux entreprises étaient entre les mains des mêmes sociétés d’investissement privées. Le domaine d’expertise de ces firmes, c’est la guerre. IG Farben, moteur économique d’Adolf Hitler et principale source de devises étrangères de l’Allemagne d’avant guerre, était également une machine de renseignements étrangers. Hermann Schmitz était le président d’IG Farben, son neveu Max Ilgner était un directeur d’IG Farben, tandis que le frère de Max, Rudolph Ilgner, dirigeait la branche new-yorkaise comme vice-président de Chemnyco.

Paul Warburg, frère de Max Warburg (du conseil d’administration d’IG Farben), fonda le système de réserve fédéral des USA. Max Warburg et Hermann Schmitz ont joué un rôle central dans l’empire IG Farben. Carl Bosch, Fritz ter Meer, Kurt Oppenheim et George von Schnitzler étaient d’autres dirigeants de l’entreprise. Tous, sauf Paul Warburg, furent jugés et condamnés comme criminels de guerre à  Nuremberg.


Les accusés d'IG Farben à Nuremberg

Monsanto et Bayer ont une longue histoire. Elles fabriquaient des explosifs et des gaz toxiques mortels à l’aide de technologies partagées et les vendaient aux deux camps des deux guerres mondiales. Les mêmes produits chimiques étaient achetés par les Alliés et les forces de l’Axe, aux mêmes fabricants, avec de l’argent emprunté à la même banque.

MoBay fournissait les ingrédients de l’Agent orange (acide 2,4,5-T aux dioxines) durant la guerre du Vietnam. Près de 75 millions de litres de défoliants et d’herbicides MoBay furent pulvérisés sur le Sud-Vietnam. Des enfants naissent encore avec des malformations congénitales, des adultes ont des maladies chroniques et des cancers à cause de l’exposition aux produits chimiques de MoBay. La résistance de l’agent orange cobreveté par Bayer et Monsanto a été codéveloppée pendant des décennies. Des guerres étaient menées, des vies perdues, des nations ciselées en terres promises — avec des frontières artificielles profitant à la colonisation et au pillage des ressources — tandis que Bayer et Monsanto vendaient des produits chimiques sous forme de bombes et de poisons, et que leurs frères fournissaient les prêts pour acheter ces bombes.

vendredi 16 septembre 2016

Le rachat de Monsanto par Bayer : un jour noir pour l’alimentation mondiale

Le rachat de Monsanto par Bayer : un jour noir pour l’alimentation mondiale
Par Coalition against BAYER-Dangers, le 15 septembre 2016 - CADTM


Le mariage parfait, par Miguel Villalba Sánchez (Elchicotriste)

Le pire des scénarios s’est réalisé : Bayer rachète Monsanto pour 66 milliards de $ [=58 Mds €]. Ceci donne naissance à celle qui est de loin la plus grande entreprise d’agrobusiness dans le monde. Sur la base des résultats financiers de 2015, les deux sociétés ont un chiffre d’affaires combiné de 23,1 milliards de dollars. Personne dans la branche ne peut les égaler. Les couples de jeunes mariés SYNGENTA / ChemChina et DUPONT / DOW suivent de loin (respectivement 14,8 et 14,6 milliards), et BASF se trouve ravalé au quatrième rang avec 5,8 milliards.

Pour les pesticides BAYER et MONSANTO ont une part de marché cumulée d’environ 25 pour cent, pour les semences agricoles génétiquement modifiées et conventionnelles une part d’environ 30 pour cent. Si on considère seulement les plants OGM, les deux entreprises combinées, avec plus de 90 pour cent, atteignent même une claire position de monopole.

« Avec l’acquisition de Monsanto par BAYER la concentration sur l’agro-marché atteint un nouveau sommet. Les éléments clés de la chaîne alimentaire sont maintenant entre les mains d’un seul groupe. Les agriculteurs doivent maintenant se préparer à des prix plus élevés et auront aussi moins de choix. En outre, le blocus de l’innovation dans ce secteur, en particulier pour les herbicides, devrait s’aggraver encore plus », a critiqué Toni Michelmann du bureau de la Coalition contre les méfaits de Bayer (CBG). L’organisation de défense des consommateurs SumOfUs prend aussi position contre l’achat de Monsanto. « Cette prise de contrôle est une menace pour notre approvisionnement alimentaire et pour tous les agriculteurs dans le monde », a déclaré Anne Isakowitsch. « Il n’est donc pas étonnant que plus de 500 000 de nos membres aient signé une pétition contre la prise de contrôle. D’autant plus choquant que l’acquisition, à l’encontre de tous les intérêts des consommateurs, semble désormais être dans le sac ».

jeudi 26 mai 2016

On demande Justice !



Terre à terre par Ruth Stégassy
On demande Justice ! (30 avril 2016)
Et si le droit venait à la rescousse des défenseurs de l'environnement ? L'idée séduit, visiblement. Même si les lois ne sont pas vraiment taillées sur mesure pour eux. Mais détail curieux, les institutions, elles, donnent quelques signes d'inquiétude.
Avec Marine Calmet, juriste ; François Veillerette, porte-parole de Générations Futures ; Didier Mulliez, faucheur d'OGM, et Christophe Noisette, d'Inf'OGM
Notre affaire à tous

Voir aussi la page : Pas de frontière pour le nucléaire

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MAJ de la page :  L’incroyable blanchiment du glyphosate cancérigène de Monsanto par Bruxelles



Nouveaux rebondissements dans la bataille pour l’interdiction du glyphosate
Par Nolwenn Weiler, le 14 mars 2016 - Bastamag 

Nouveau rebondissement dans le feuilleton d’une éventuelle interdiction du glyphosate, désherbant le plus vendu au monde. Le 7 mars dernier, le comité d’experts de la Commission européenne chargé de renouveler, ou non, l’autorisation du produit pour une durée de 15 ans ne s’est finalement.... pas prononcé. La majorité nécessaire pour obtenir une décision n’a pas été obtenue. Le vote a été reporté au mois prochain, voire au mois suivant. Fait inhabituel, la Commission ne s’est donc pas contentée de l’avis rendu en novembre dernier par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) qui avait affirmé que le caractère cancérogène du glyphosate était « improbable ». On s’attendait donc à ce que le produit soit de nouveau autorisé en Europe, malgré son classement comme cancérogène probable par l’organisation mondiale de la santé (OMS) en mars 2015.

mercredi 6 avril 2016

L’incroyable blanchiment du glyphosate cancérigène de Monsanto par Bruxelles

L’incroyable blanchiment du glyphosate cancérigène de Monsanto par Bruxelles
Par William F. Engdahl, le 11 mars 2016 – New Eastern Outlook / Le Saker francophone (trad)

Cette déclaration que le lobby de l’agrobusiness et spécialement l’ECPA  «est très contrarié que des pays puissent être influencés par… le principe de précaution» est une forme d’honnêteté étonnante de la part d’une organisation de lobbying parmi les plus corruptrices de l’Union Européenne.



Encore une incroyable histoire de corruption concernant Bruxelles. La Commission européenne est prête à approuver une nouvelle autorisation de mise sur le marché pour un produit reconnu cancérigène, le glyphosate, malgré les avertissements de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de scientifiques indépendants du monde entier disant que ce produit est toxique pour les humains et les animaux. Mais de fortes protestations ont poussé l’UE à repousser au dernier moment sa tentative de vote pour approbation.

Le commissaire à la santé et à la sécurité alimentaire, Vytenis Andriukaitis, a repoussé la procédure de ré-autorisation ce mois ci, non pas parce qu’il a adopté une courageuse position morale en s’opposant au groupe corrompu qu’est l’Agence européenne pour la sécurité alimentaire, l’AESA, et en interdisant le renouvellement de l’autorisation pour l’herbicide le plus utilisé au monde, le glyphosate. Il est, au contraire, tout à fait disposé à renouveler cette autorisation. Même si un groupe de scientifiques de l’OMS a, en 2015, nommé le glyphosate comme un probable cancérigène humain et animal. Non, il a repoussé l’autorisation seulement parce que quatre États membres ont, contre toute attente, refusé d’approuver le renouvellement. Maintenant, Andriukaitis et le cartel des herbicides et OGM sont en train de chercher un nouveau moyen de réintroduire une demande d’autorisation.

Le glyphosate est un produit chimique très toxique et le composant principal de l’herbicide nommé Round Up de Monsanto. Sous d’autres formes, le glyphosate est aussi vendu par la plupart des compagnies agrochimiques mondiales dont BASF, Syngenta, Dow Chemical, DuPont et la Zhejiang Wynca Chemical chinoise.

mercredi 3 février 2016

Produits chimiques, nos enfants en danger



Produits chimiques, nos enfants en danger (France 2, Cash Investigation, 2016)
Martin Boudot, Antoine Dreyfus, Toxic. Produits chimique : nos enfants en danger, une enquête de Cash investigation, Ed. Les Arènes, 2016
Commande sur Amazon : Toxic. Produits chimiques : nos enfants en danger

Elles s’appellent Syngenta, Monsanto, Bayer ou Dow, vous ne les connaissez peut-être pas. Ce sont des multinationales de l’agrochimie qui fabriquent les pesticides utilisés dans l’agriculture. Leurs produits se retrouvent dans les aliments, dans l’eau du robinet et même dans l’air que l'on respire. Certains sont cancérigènes ou neurotoxiques, d’autres sont des perturbateurs endocriniens particulièrement dangereux pour les enfants. "Cash Investigation" a eu accès à une base de données confidentielle sur les ventes de pesticides en France, produit par produit, département par département, entre 2008 et 2013. En moyenne, ce sont près de 65 000 tonnes de pesticides purs qui sont épandues chaque année sur notre territoire. Aujourd’hui, l’Hexagone est le premier consommateur de produits phytosanitaires en Europe.

Des molécules dangereuses

Depuis 1980, les cancers infantiles augmentent de 1% par an en France, soit environ 2 500 cas supplémentaires chaque année. C’est la deuxième cause de mortalité chez l’enfant. Existe-t-il un lien entre ces maladies et l’exposition aux pesticides ? Pour les scientifiques du monde entier, il n’y a plus guère de doute.

Le folpel produit par Bayer, l’atrazine de Syngenta ou le chlorpyrifos-éthyl de Dow Chemical. Derrière ces noms inconnus du grand public se cachent des molécules aux risques sanitaires avérés. Des molécules qui rapportent des milliards d'euros aux multinationales. Après un an d'investigation en France, en Allemagne, en Suisse ou aux Etats-Unis, "Cash Investigation" révèle comment certains produits mettent nos enfants en danger.

La démocratie polluée par les pesticides

Le dernier volet de l’enquête a conduit l'équipe de "Cash Investigation" à Hawaï. Le climat de cet archipel paradisiaque permet quatre récoltes par an. C'est pourquoi les multinationales y testent leurs produits. Dans ce qui est probablement le plus grand labo à ciel ouvert d’expérimentation d’OGM au monde, elles font un usage massif de pesticides. On y recense dix fois plus d’anomalies congénitales que la moyenne aux Etats-Unis. La mobilisation des citoyens a permis de faire passer une loi locale pour limiter les dégâts. Les industriels ont immédiatement répliqué, attaquant cette loi devant les tribunaux, et ils ont gagné. A Hawaï, au grand jeu de la démocratie, c’est la chimie qui l’emporte.
Source : FranceTVinfo
Carte : Quels pesticides dangereux sont utilisés près de chez vous ?

Remarque :
Voir aussi le documentaire suivant montrant que non seulement les pesticides (insecticides, etc.) sont dangereux pour la santé des agriculteurs et des riverains, ainsi que des consommateurs, mais également destructeurs des sols. En outre les pesticides dévitalisent les aliments (moins de nutriments) et ne sont en rien indispensables pour les rendements : Soigneur de terre

jeudi 28 janvier 2016

Après le smartphone, la smart-agriculture



Terre à terre par Ruth Stégassy
Après le smartphone, la smart-agriculture (France Culture, 23.01.2016)

 "Monsanto veut se débarrasser de son nom, trop critiqué. On pourrait les appeler "Démonsanto" ?, dixit Pat Mooney, directeur du groupe canadien ETC (Erosion, Technologie et Concentration).
Source : FC

  

mercredi 16 décembre 2015

Monsanto : pour que justice germe

MAJ de la page : Le Monde selon Monsanto / Monsanto (tag)





Marie Monique Robin à propos du Monsanto tribunal, Conférence de presse (le 3 décembre 2015)
Site dédié : Monsanto tribunal - Signez !


Monsanto : pour que justice germe
Par Coralie Schaub, le 2 décembre 2015 - Libération


Produit phare de Monsanto, l’herbicide Roundup contient du glyphosate, une substance accusée d’être toxique pour l’homme.

Un collectif international de juristes et d’ONG lance ce jeudi un tribunal international pour juger la multinationale accusée «d’écocide».

En ces temps où le monde se retrouve à la COP 21 pour bichonner le climat, donc l’avenir de l’humanité, rares sont ceux qui pointent du doigt les dégâts causés par l’agriculture industrielle. Pourtant, celle-ci contribue, selon diverses sources de l’ONU, à au moins 30 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre dues à l’activité humaine. En cause : l’expansion de l’élevage intensif et des monocultures, synonymes de déforestation, de sols nus ou d’utilisation massive de pesticides et d’engrais d’origine pétrochimique. Ce chiffre grimpe autour de 50 % si l’on inclut l’ensemble de la chaîne agro-industrielle, y compris la transformation et le transport des aliments, selon un rapport de l’ONG Grain. Or, qui symbolise le mieux ce modèle, également accusé de polluer l’eau, les sols ou l’air, d’accélérer l’extinction de la biodiversité et la progression de ce que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle l’«épidémie de maladies chroniques évitables» (cancers, maladies d’Alzheimer ou de Parkinson…) ou encore de menacer la souveraineté alimentaire des peuples, par le jeu des brevets sur les semences et de la privatisation du vivant ? «Monsanto», répond la fondation Tribunal Monsanto.

Créée à La Haye, aux Pays-Bas, avec le soutien de mouvements citoyens comme Via Campesina, d’ONG ou de personnalités internationales (dont l’écologiste indienne Vandana Shiva, déjà bête noire de la multinationale de Saint-Louis, ou l’Australien Andre Leu, président de la Fédération internationale des mouvements d’agriculture biologique), cette fondation entend «juger les crimes imputés à la multinationale américaine dans le domaine environnemental et sanitaire et contribuer à la reconnaissance du crime d’écocide dans le droit international» (lire l’interview page 14).

mercredi 16 juillet 2014

jeudi 29 mai 2014

La guerre des graines



Stenka Quillet et Clément Montfort, La guerre des graines (France, 2014)
En Europe, une loi censée contrôler l'utilisation des semences agricoles devrait bientôt voir le jour. Derrière cette initiative, qui empêchera les agriculteurs de replanter leurs propres graines, se cachent cinq grands semenciers qui possèdent déjà la moitié du marché. Direction la France, où des paysans cherchent une alternative aux graines issues de l'industrie, puis les couloirs du Parlement à Bruxelles, où se joue un épisode déterminant de la législation. En Inde, Vandana Shiva, scientifique militante, est devenue la bête noire de la multinationale Monsanto. Au Spitzberg, près du cercle polaire, une chambre forte a été creusée dans la glace pour préserver des graines issues du monde entier, en cas de catastrophe écologique.
Source : France 5

samedi 7 décembre 2013

Le monde merveilleux de Monsanto



Bertram Verhaag, David contre Monsanto (2010)
Imaginez qu'une tempête balaie votre jardin et qu'à votre insu et sans votre consentement, des graines étrangéres génétiquement modifiées s'introduisent dans le potager que vous choyez depuis des années.
Quelques jours après, des représentants d'une multinationale frappent à votre porte, réclament tous vos légumes et portent plainte contre vous pour utilisation illégale de semences patentées en exigeant le paiement d'une amende de 20'000 euro.
Et le tribunal donne, en plus, raison à la multinationale.
Mais vous résistez...
Source (et suite) du texte : wikistrike
Monsanto : wikipedia

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Marie-Monique Robin, Le monde selon Monsanto (France, 2007)
Du continent américain à l’Inde, l’enquête-événement de Marie-Monique Robin sur la multinationale américaine qui commercialise 90 % des OGM dans le monde. Un retentissant succès d’investigation pour un sujet toujours brûlant.

« Je n’ai jamais vu une société qui ait une influence aussi déterminante et à un niveau aussi élevé sur les autorités gouvernementales en charge de la réglementation que Monsanto avec ses OGM. »

Monsanto, multinationale américaine née en 1901 à Saint-Louis, dans le Missouri, et d’abord spécialisée dans l’industrie chimique, est devenue en un peu plus d’un siècle le leader mondial des biotechnologies, en particulier sur le marché des organismes génétiquement modifiés (OGM). Elle détient les brevets de 90 % du maïs, du soja, du colza, ou du coton transgéniques cultivés dans le monde. Par le biais de rachats successifs, elle est en train de devenir le premier semencier de la planète et à terme, c’est la chaîne alimentaire toute entière qu’elle pourrait contrôler. Mais c’est d’abord avec le Round Up, son herbicide « total » (longtemps estampillé « biodégradable ») qu’elle a commencé, à partir de 1974, à conquérir le monde. On lui doit aussi des produits aussi variés que le terrible Agent Orange, massivement déversé sur le Viêt-nam par l’armée américaine, les PCB (pyralène en France, interdit au début des années 80), l’aspartame ou les hormones de croissance (interdites en Europe et au Canada). Monsanto, avertit Marie-Monique Robin, est l’une des entreprises « les plus controversées de l’ère industrielle ».

« Nourriture, santé, espoir » : sur son site, la firme de Saint-Louis promet une agriculture durable, aux rendements supérieurs, respectueuse de l’environnement. Journaliste d’investigation chevronnée, couronnée du Prix Albert-Londres en 1995, la réalisatrice a décidé de juger sur pièce, y compris en explorant le passé de l’entreprise. Sa première étape la mène à Anniston, en Alabama, où 40 % de la population, majoritairement noire, souffre de cancer. En 2002, Monsanto a été condamnée par la justice à lui verser 700 millions de dollars pour avoir dissimulé pendant des décennies la dangerosité des PCB…
Source (et suite) du texte : Arte 
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Bibliographie :
Marie-Monique Robin, Le monde selon Monsanto : De la dioxine aux OGM, une multinationale qui vous veut du bien, Ed. Arte, 2009.
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Le Magazine de la rédaction (15.05.2013)
La révolte argentine contre Monsanto avec
Marie-Monique Robin, journaliste et réalisatrice Lauréate du prix Albert Londres et
Jean-Charles Bocquet, directeur général de l'Union des Industries de Protection de la Plante
Dossier : FC

Monsanto 1, Argentine 0 : Mediapart (15.11.2013)
Argentine, la population se soulève contre la « méga-usine » de Monsanto : Mediapart (03.12.2013)

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Mise au point - Mauvais coton
Source : RTS (02.12.2012)

Elle (Vandana Shiva) a expliqué que Monsanto a réussi à prendre le contrôle de la production du coton en Inde avec l’appui de gouvernements soumis, néo-libéraux et qu’aujourd’hui 90% de la production dépend des semences et des poisons. Ce qui a entraîné une destruction du mode paysan de production du coton et l’endettement généralisé des producteurs. La conjonction de l’usage de produits toxiques qui ont mené à la dépression et à la honte de la dette, ont poussé depuis 1995 284.000 paysans indiens au suicide. Un véritable génocide occulté par les grands médias du monde entier et dont le coupable principal est l’entreprise privée Monsanto.
Source (et suite) du texte : mondialisation (05.11.2013)

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MAJ de la page : OGM



Le géant Monsanto veut-il faire taire les scientifiques critiques sur les OGM ?
Source : RTBF (28.11.2013)
Cette étude sur les OGM n'a jamais existé : Slate (29.11.2013)

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Monsanto Rap - Kolibri (2013)

Pétitions pour une plus grande transparence des Accord de Partenariat Trans-Pacifique (PTP) : Avaaz
Pétition de Médecins Sans Frontières (Canada) : msf
Infos sur l'accord : Le Monde diplomatique (11.2013)
La très influente Association de l’industrie biotechnologique (Biotechnology Industry Organization, BIO), dont fait partie le géant Monsanto, s’indigne pour sa part que des produits contenant des OGM et vendus aux Etats-Unis puissent essuyer un refus sur le marché européen. Elle souhaite par conséquent que le « gouffre qui se creuse entre la dérégulation des nouveaux produits biotechnologiques aux Etats-Unis et leur accueil en Europe » soit prestement comblé (8). Monsanto et ses amis ne cachent pas leur espoir que la zone de libre-échange transatlantique permette d’imposer enfin aux Européens leur « catalogue foisonnant de produits OGM en attente d’approbation et d’utilisation (9) ».
Source (et suite) du texte : Le Monde diplomatique


  
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