Vainement le guru instruit (son) disciple.
Comment exprimer ce qui est au-delà du chemin de la parole ?
Tout ce qu'on dit n'est que débâcle.
Muet est le guru, sourd, le disciple.
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Si un enfant demande où est son corps, aucun livre ne pourra lui enseigner où il se trouve. L'infirmière n'a qu'à retirer les vêtements de l'enfant, rien d'autre n'est nécessaire pour lui montrer son corps. Identiquement, le Guru crée les conditions dans lesquelles votre nature véritable de Vérité brille dans toute sa gloire, et le mental avec toutes ses questions disparaît pour toujours.
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Karl Renz - Si ta réalité est que tu as besoin d'un guru et qu'il correspond à la perception de ce qu'un guru doit être, alors pour toi, c'est parfait de suivre ce guru. Je n'en doute pas, car cette relation entre le jiva (le soi ignorant) et ce qu'est le jnani (le Soi) en tant que guru est toujours unique. Tu ne peux pas en faire une règle. Car tout ce qui touche à cette relation est magique. Pour établir une technique ou un standard, il faut quelqu'un qui a besoin d'un standard. Mais je ne peux pas faire de commentaire sur ce tour de magie mystique qu'est la relation entre le guru et le disciple. C'est toujours parfait et ça s'adapte constamment au besoin même de ce qu'est un jiva et ce qu'est un jnani.
Aussi pour moi, la question de bon ou de mauvais guru ne se pose pas. C'est toujours le bon guru, car le Soi est tout ce qui est, et il n'y a pas de mauvais Soi. Le Soi qui apparaît comme le guru et comme le disciple pour jouer ce jeu de guru-disciple est parfait, quoi qu'il paraisse ou advienne. Je ne peux qu'indiquer la complétude de ce que tu es et toute relation qui en sort est complète en soi et ne requiert aucun commentateur pour la commenter.
Extrait de : Tu es toujours ce que tu es, entretien avec Karl Renz, dans la Revue 3e millénaire no 101.
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