Un peintre de la vision sans tête mais avec corne :
1) Première possibilité comme un objet extérieur distinct de lui-même et présent dès qu'il commence à peindre - car il oublie son existence la plupart du temps.
2) Comme une partie de sa personne, son cerveau reconstruisant son image à partir de sensations présentes (sa corne) et de son souvenir du matin (cette même corne sur sa tête) lorsqu'il se mirait et s'admirait dans la glace.
!!!!
Nota Bene : avant d'attendre cet éveil permanent, il se demandait sans cesse : - Qu'y a t-il derrière cette chose cornue, d'où surgit-elle ? A partir d'où est-ce que je la vois ?
Interrogations où le recours à la mémoire n'est pas permis évidemment. Ce serait de la triche (et conduirait dans une impasse).
"Le miroir me montre ce que je ne suis pas"
Se disait chaque matin le rhino-acéphale.
Se disait chaque matin le rhino-acéphale.
La réponse est bien sûr la (3) sinon ce ne serait pas un rhino-acéphale (du grec "rhino", corne ou nez, et "a-céphale" sans tête) mais un rhinocéros (2) ou un simple céros (1).
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Si en plus de votre appendice cornu ou nasal vous possédez l'avantage d'avoir un index vous pouvez aussi faire l'exercice du doigt qui pointe :
Source de la vidéo et seconde partie : Franck Terreaux (en bas de page)
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