jeudi 5 juillet 2012

Basile Valentin



Sous le nom de Basile Valentin (en latin Basilius Valentinus), présenté comme un moine bénédictin du xve siècle, parurent au début du xviie siècle un certain nombre de traités alchimiques qui connurent un grand succès. Il s'avère qu'il s'agit de textes écrits à l'époque de leur publication, probablement par leur éditeur, Johann Thölde (c. 1565-1624)
Source (et suite) du texte : wikipedia

A l'exemple de Basile Valentin, son véritable initiateur [de Fulcanelli] (...)

Eugène Canseliet (dans la préface aux Demeures philosophales).


Bibliographie :
- Azoth, ou le moyen de faire l'or caché des philosophes, de frère Basile Valentin (1624) Editions maçonniques, 2008
- Le char triomphal de l'antimoine (1604), trad. F. Sauvin (1646), Retz, 1977, DeVecci, 2001.
Le dernier testament (1626), trad., Paris, Retz, 1978; Castelli, Montélimar, 2008
- Les douze clefs de la philosophie (1600), trad. Eugène Canseliet, Paris, Éditions de Minuit, 1956
- Révélations des mystères des teintures des sept métaux, éd. par Pierre Savoret, Omnium littéraire, 1976.
En ligne :
- Les douze clefs de la philosophie (hervedelboy)
- Le char triomphant de l'antimoine (googlebooks, extraits) - en bas de page
- Azoth ou le moyen de faire de l'or caché des philosophes (scribd)
- Révélations et déclaration concernant les plus curieux mystères des teintures essentielles des sept métaux et  les vertus médicinales d'icelle (hervedelboy)




V.I.T.R.I.O.L
Visitez les entrailles de la terre, en rectifiant, vous trouverez la pierre cachée, véritable médecine. 


Et ainsi, par ce traité, j'ai voulu t'indiquer et ouvrir la Pierre des Anciens, nous venant du ciel, pour la santé et la consolation des hommes, dans cette vallée de misères, comme le plus haut trésor terrestre accordé et pour moi combien légitime. Ainsi que tu le liras, j'ai écrit pour l'utilité de la postérité et non pour la mienne. Après que j'eus acquis la connaissance par les livres de nombreux hommes très expérimentés, j'établis mon enseignement, soumis à la Philosophie, aussi sobre de mots qu'abondant de sens, de manière que tu pusses atteindre à la Pierre, sur laquelle s'appuie la Vérité, avec la récompense temporelle et la promesse de l'éternité. Ainsi soit-il.  (...)


DE LA PREMIÈRE MATIERE
DE LA PIERRE PHILOSOPHIQUE
Une Pierre est trouvée qui n’est pas de grand prix
De laquelle est tiré un feu volatil
La Pierre elle-même en est faite
De blanc et de rouge composée.
Elle est pierre et cependant  non point pierre.
En elle seulement la nature est active
Qui d’elle fait couler une fontaine.
Elle submerge son père fixe,
L’engloutissant, avec le corps et la vie,
Jusqu’à ce qu’enfin l’âme lui soit rendue,
Et que la mère volatile, à lui-même semblable,
Soit dans son règne.
Lui, à la vérité, en vertu et pouvoir,
A reçu une plus grande puissance.
La mère du soleil en âge le surpasse,
Volatile, préparée par vulcain,
Bien que soit auparavant
Le père issu de l’esprit.
Le corps, l’âme et l’esprit, en deux, se montrent,
Desquels la chose tout entière se produit.
Elle se produit de un et elle est une chose.
Lie ensemble le volatil et le fixe,
Qui sont deux et trois et un toutefois.
Si tu ne comprends pas, à rien tu n’arrives
Adam séjournait dans le bain,
Où Vénus trouvait son semblable,
Et qu’un vieux dragon avait préparé,
Lorsqu’il perdait ses forces.
Il n’est rien, dit le Philosophe,
Que le double Mercure.
Je ne dirai rien de plus, il est nommé.
Heureux qui a vraiment compris.
Cherche en cela ne te lasse pas:
La fin confirme tes action
Extrait de : Les douze clefs de la philosophie
Commande sur Amazon : Les Douze Clefs de la philosophie


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