mercredi 1 février 2012

Dominique Nunez de Guzman


Domingo Núñez de Guzmán, plus connu sous le nom de saint Dominique (né vers 1170 en Espagne dans un milieu aisé et mort le 6 août 1221 à Bologne), est un religieux catholique, fondateur de l'ordre des frères prêcheurs appelés couramment « dominicains ». Canonisé par l'Église en 1234, il est fêté le 4 août par l'ordre des Dominicains qu'il a lui-même fondé.

Dominique est né à Caleruega, dans l'actuelle province de Burgos, dans la Vieille-Castille à 80 kilomètres de Burgos. Selon une légende tardive, il aurait appartenu à l'illustre famille des Guzmán. Dominique étudie la théologie et la philosophie à Palencia. A l'âge d'environ 25 ans, en 1196, il entre comme chanoine au chapitre de l'évêché d'Osma. Il se distingue de bonne heure par la ferveur de son zèle et par son talent pour la prédication; il enseigne la théologie à Palencia, entre en 1198 dans le chapitre de l'évêque d'Osma.  (...)

Ainsi, et peut-être inspiré par le tout récent ordre mendiant de François d'Assise, Dominique fonde en 1216 l'ordre des Prêcheurs, mieux connu aujourd'hui sous le nom de Dominicains qui seront, à l'inverse des Franciscains invités à s'instruire sans relâche. Un an avant la constitution officielle de l'ordre, Innocent III demande à Dominique de s'inscrire dans une tradition existante. Une règle inspirée de celle de saint Augustin sera choisie, et c'est le pape suivant Honorius III, qui autorise l'établissement de l'ordre en décembre 1216 selon certains ou en janvier 1217. (...)
Source (et suite) du texte : wikipedia
Autres biographies : abbaye saint benoit / voies mystiques

Rappelons que Maître Eckhart (ainsi que Jean Tauler et Henri Suso) était dominicain.


Biographie :
Jacques de Voragine, La légende dorée, Ed. Seuil, Points Sagesse, 2004.
Jacques de Voragine, La légende dorée, deux tomes, Ed. Garnier Flammarion, 1999.
Marie Humbert Vicaire, Histoire de Saint Dominique, Ed. du Cerf, 2004.


(...) Les autres retournèrent chez eux, et l’évêque d'Osma mourut; saint Dominique resta donc presque seul à annoncer la parole de Dieu avec constance contre les hérétiques. Or, les adversaires de la vérité l’insultaient, en jetant sur lui de la boue, des crachats et autres ordures, et lui attachant par derrière de la paille en signe de dérision. Et comme ils menaçaient de le tuer, il répondit avec intrépidité : « Je ne suis pas digne de la gloire du martyre; je n'ai pas encore mérité ce genre de mort. » C'est pourquoi il passa par le lieu où on lui avait dressé des embûches, et il marchait, non seulement sans crainte, mais en chantant et avec, un visage gai. Ses ennemis, étonnés, lui dirent : « Tu n'as donc pas peur de mourir ? Qu'aurais-tu fait si nous nous étions saisis de ta personne ? » Dominique, répondit : « Je vous aurais prié de ne pas me porter, du premier coup, des blessures mortelles; mais de me mutiler tous les membres, un à un, ensuite de placer sous mes yeux chacun des morceaux que vous  m’auriez coupés; puis de  m’arracher les yeux, et en dernier lieu de laisser mon corps, à moitié mort et tranché en lambeaux, se rouler dans son sang; ou bien encore de me faire mourir comme il vous aurait plu. » (...)
Extrait de : La légende dorée
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Source du texte : : abbaye saint benoit


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Incontournable, la chanson (non pas de mais sur Dominique) :



Et le film (sur la chanson : Soeur Sourire de Stijn Conix, 1009) :

 




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