Source du texte : wikipedia
Bibliographie générale :
- Martine Buttex, 108 Upanishads, Ed. Dervy, 2012.
- Prashna Upanishad, et son commentaire par Shankaracharya, trad. René Allar, Ed. le Courrier du Livre, 1984.
- Mundaka Upanishad, trad. Emile Lesimple, Ed. Adrien Maisonneuve, 1981.
- Aitareya Upanishad, trad. Liliane Silburn, Ed. Adrien-Maisonneuve, 1950.
- Trois Upanishads, Isha, Kena et Katha, trad. Alain Porte, Ed. Arfuyen.
- Trois Upanishads, Isha, Kena et Mundaka, trad. Shri Aurobindo, Ed. Albin Michel, Spiritualité vivante.
- Six Upanishads majeurs, trad. Patrick Lebail, Ed. Le Courrier du Livre, 1984.
- Sept Upanishads, trad. Jean Varenne. Ed. du Seuil, Points Sagesse. (Garuda Upanishad, la Bahvrichâ Upanishad, la Vasudéva Upanishad, la Kali-Samtarana Upanishad, l'Advaya-Târaka Upanishad, la Parama-Hamsa Upanishad, et enfin l'Ishâ Upanishad).
- Upanishads du yoga, trad. Jean Varenne. Ed. Gallimard, Connaissance de l'Orient.
- Upanishads, Louis Renou, Ed. Maisonneuve
- Les Upanishads Majeur, trad. Guy Rachet. Ed. Sand & Tchou
- Les Upanishads, trad. collectif. Ed. Altess.
- Les dix Upanishads Mystiques, trad. Kriyananda. Ed. CKYF.
Etudes :
Henri Le Saux, Initiation à la spiritualité des Upanishads, Ed. Présence, 1979.
Autre bibliographie : 108 Upanishads
Autres traductions : Amazon
Sur les Upanishads : wikipedia
En ligne :
traductions comparées : Varenne, Lebail, Herbert, Aurobindo et Buttez sur le site de Gabriel Prospero
Fleuron de la littérature sacrée de l'hindouisme, ces traités mystiques et philosophiques (les Upanishads) furent transmis dans le secret, de la bouche du Maître à l’oreille du disciple, pendant des siècles. Les Upanishads, en tant qu'ensemble, constituent la partie philosophique des Védas. Instructions religieuses avant tout, dont l'objet essentiel est la méditation et la philosophie (inséparablement liées dans la spiritualité orientale), elles traitent de la nature de l’homme et de l’univers, ainsi que de l’union de l’âme individuelle (jîva) ou Soi (Atman) avec l’Âme Universelle (Brahman).
Source du texte : 108 Upanishads
Om ! Cela est plénitude; ceci est plénitude;
De la plénitude, naît la plénitude.
Quand la plénitude est extraite de la plénitude,
Ce qui reste est plénitude, indéniablement.
Om ! Shanti ! Shanti ! Shanti !
Om ! Paix ! Paix ! Paix !
De la plénitude, naît la plénitude.
Quand la plénitude est extraite de la plénitude,
Ce qui reste est plénitude, indéniablement.
Om ! Shanti ! Shanti ! Shanti !
Om ! Paix ! Paix ! Paix !
2. Accomplissant des actions droites dans l'esprit prescrit par les Écritures, l'on peut désirer atteindre l'âge de cent ans. Car, dans cet esprit, l'action ne lie pas son auteur. Il n'est nulle autre voie que celle-ci.
3. Les mondes inférieurs des démons (Asuras) sont recouverts de l'épais linceul de l'affliction, aveuglant. Ceux qui ont négligé et traité comme lettre morte le Soi, rejoignent ces mondes après leur mort.
4. Cela est l'Un, tout à la fois sans mouvement et bien plus rapide que l'esprit. Les sens (pourtant si rapides, quasi instantanés) ne peuvent L'atteindre, Il court toujours loin devant. Immobile, Il dépasse ceux qui courent à toute allure. Par la vertu de Sa présence, le vent, Matarishva, mène les activités vitales de tous les êtres.
5. Il se meut; Il est immobile. Il est lointain; Il est proche. Il est à l'intérieur de tout; Il est à l'extérieur de tout.
6. Celui qui perçoit tous les êtres en le Soi, et qui perçoit le Soi en tous les êtres, ne peut ressentir un quelconque sentiment d'aversion pour quiconque, en raison de cette identité.
7. Quand un homme réalise que tous les êtres ne sont rien d'autre que le Soi,
quelle illusion peut subsister, quelle souffrance, en lui qui perçoit la fondamentale unicité ?
8. Cela est omni-pénétrant, rayonnant, incorporel, serein, homogène, pur, non souillé d'imperfections. Cela est le Voyant, le Seigneur de la pensée, transcendant et existant par Soi-même. Cela a assigné aux éternels Prajapatis, connus sous le nom de samvatsara, leurs tâches respectives
9. Ceux qui cultivent l'ignorance (avidya), se dirigent vers une profonde obscurité. Mais vers une obscurité encore plus intense, du moins à première vue, se dirigent ceux qui se vouent à Vidya, la divine Connaissance.
(...)
Extrait de Isha Upanishad, trad. Martine Buttex.
3. Les mondes inférieurs des démons (Asuras) sont recouverts de l'épais linceul de l'affliction, aveuglant. Ceux qui ont négligé et traité comme lettre morte le Soi, rejoignent ces mondes après leur mort.
4. Cela est l'Un, tout à la fois sans mouvement et bien plus rapide que l'esprit. Les sens (pourtant si rapides, quasi instantanés) ne peuvent L'atteindre, Il court toujours loin devant. Immobile, Il dépasse ceux qui courent à toute allure. Par la vertu de Sa présence, le vent, Matarishva, mène les activités vitales de tous les êtres.
5. Il se meut; Il est immobile. Il est lointain; Il est proche. Il est à l'intérieur de tout; Il est à l'extérieur de tout.
6. Celui qui perçoit tous les êtres en le Soi, et qui perçoit le Soi en tous les êtres, ne peut ressentir un quelconque sentiment d'aversion pour quiconque, en raison de cette identité.
7. Quand un homme réalise que tous les êtres ne sont rien d'autre que le Soi,
quelle illusion peut subsister, quelle souffrance, en lui qui perçoit la fondamentale unicité ?
8. Cela est omni-pénétrant, rayonnant, incorporel, serein, homogène, pur, non souillé d'imperfections. Cela est le Voyant, le Seigneur de la pensée, transcendant et existant par Soi-même. Cela a assigné aux éternels Prajapatis, connus sous le nom de samvatsara, leurs tâches respectives
9. Ceux qui cultivent l'ignorance (avidya), se dirigent vers une profonde obscurité. Mais vers une obscurité encore plus intense, du moins à première vue, se dirigent ceux qui se vouent à Vidya, la divine Connaissance.
(...)
Extrait de Isha Upanishad, trad. Martine Buttex.
Présentation des 12 Upanishads majeurs :
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